La situation sociale est difficile pour la population bulgare. Au début de l'année 1997, les pénuries alimentaires avaient même donné lieu à des émeutes dans certaines régions. Les revenus et les salaires se sont redressés depuis 1998, mais ils sont toujours inférieurs à leurs niveaux de la fin de 1995 avant la crise, et relativement bas par rapport à la plupart des autres économies d'Europe orientale. Il existe cependant de grandes disparités entre Sofia, relativement riche, et le reste de la Bulgarie.
La Bulgarie est passée d’un régime communiste fort à un féodalisme moderne, mais sans réel changement d’acteurs. Au début des années 1990, l’ancienne oligarchie a investi en masse dans la privatisation de l’économie bulgare, et a pris le contrôle de tous les secteurs clés : énergie, construction, gestion des ressources naturelles, transport, télécommunication, immobilier, etc.
Selon l'indicateur de développement humain des Nations Unies, la Bulgarie se situe au 58e rang mondial, ce qui le place en dernière position des pays de l'Union Européenne.
Le salaire moyen de la population bulgare s'élève mi-2015 à environ 380 euros, mais un tiers des employés touchent moins de 200 euros par mois. Le taux de chômage atteint environ 11 %.
La Bulgarie est connue pour son coût de la vie beaucoup plus faible que celui de ses autres voisins Européens. Les prix de la vie courante sont abordables tant en matière d'alimentation, que de matériaux, immobilier ou services touristiques.
Dans le même temps, les prix de nombre de biens de première nécessité se sont rapprochés des prix en cours en Europe de l'ouest. On estime à environ 1 million le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Ces personnes ne peuvent pas espérer de développement personnel et n'ont pas d'accès normal aux services de santé et d'éducation. Cette pauvreté est inquiétante et la protection sociale de la population, notamment des groupes vulnérables, continue de se détériorer. Le niveau inférieur d'éducation et de formation de la communauté rurale et notamment des minorités accentue leur isolement économique.
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