Située à l'ouest de la Bulgarie, la capitale Sofia compte 1,2 million d'habitants. La ville possède de lointaines origines thraces. Elle prit au XVIe son nom en l'honneur de Sainte Sophie. Sous l'occupation turque, elle adopta un aspect oriental, musulman.
Depuis que Sofia est devenue la capitale en 1878, elle a été reconstruite à l'européenne avec de larges avenues et des parcs. Il s'agit d'un grand centre manufacturier et scientifique.
L'histoire de Sofia, l'une des plus anciennes capitales d'Europe, débute il y a 5000 ans. Son nom a changé plusieurs fois depuis sa fondation. A l'époque des Thraces et des Romains, elle s’appelait Serdica. A l'époque des Bulgares est s’appelait Strédezt pour devenir Triaditza à l'époque de Byzance. En 447, la ville fut entièrement dévastée par les hordes d'Attila, elle a été reconstruite en 807 par les Bulgares. Au Moyen Age, elle fut la seconde ville du pays, à cette époque la première ville était Turnovo. Conquise par les Byzantins en 1018, elle fut ensuite occupée par les Turcs au XIVe siècle. Au XVe siècle, elle fut occupée par les Polonais puis par les Hongrois. En 1829, elle fut conquise par les Russes qui en firent la capitale de Bulgarie en 1878.
La ville est située dans une plaine entre les Balkans et le massif du Vitosha. Elle est traversée par deux rivières, la Vladoya et la Perlovets. Toutes deux se jettent dans l'Iskar qui coule à quelques kilomètres de la ville. L'église byzantine de Sainte Sophie est à l'origine du nom Sofia. De cette église du XIe siècle, il ne reste que des ruines que l'on peut encore voir. La démographie a été très importante à Sofia et la ville s'est fortement étendue vers les pentes du Vitosha. Les larges boulevards de la nouvelle ville contrastent avec les rues étroites de la ville base. De nombreuses industries mécaniques, textiles, alimentaires, et de construction électrique sont implantées dans et à la périphérie de la ville.
Sofia est une ville pleine de contrastes. Sur une même rue, on peut retrouver un immense immeuble de luxe et en face une maisonnette à l’abandon. Les trottoirs en pavés sont souvent délabrés. Sofia était historiquement une une «ville verte», appréciée pour ses espaces verts et pour son aménagement de territoire, mais la spéculation immobilière a fait perdre à la ville une partie de son charme. La ville est mal gérée et manque de propreté, notamment avec son problème de chiens errants.
Capitale de la Bulgarie, Sofia, est une ville d'histoire et de culture. Son patrimoine remonte à l'époque thrace, avec une richesse culturelle qui s'est accumulée au fil des siècles. Aujourd'hui, Sofia abrite une multitude de musées, de galeries d'art et de monuments historiques qui témoignent de cette histoire riche et variée.
Parmi les attractions historiques majeures de Sofia figurent la cathédrale Alexandre Nevski, l'église de Boyana classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et le musée national d'histoire de Bulgarie. Ces sites contribuent à attirer des touristes du monde entier, stimulant ainsi l'économie locale.
La région de Sofia joue un rôle majeur dans l'économie bulgare. Elle est le centre des affaires et des finances du pays, accueillant de nombreuses entreprises nationales et multinationales. La région de Sofia est également un pôle majeur de l'industrie technologique en Bulgarie, avec un nombre croissant de start-ups technologiques qui choisissent d'y installer leurs bureaux.
Sofia est un centre majeur d'éducation et de recherche en Bulgarie. Elle abrite l'Université de Sofia "Saint Clément d'Ohrid", la plus ancienne institution d'enseignement supérieur de Bulgarie, ainsi que plusieurs autres institutions académiques et de recherche.
En tant que capitale, Sofia est le cœur du pouvoir politique en Bulgarie. Le siège du gouvernement bulgare, le parlement et la plupart des ministères se trouvent à Sofia. De plus, la plupart des ambassades étrangères en Bulgarie sont également situées à Sofia.
Attractions touristiques de Sofia
Voir également : Histoire de Sofia, par le guide michelin
Les guides sont également disponibles pour la Slovaquie, la Roumanie et la République tchèque